Chapitre 7, La fête, Partie 2

PDV Edward

Au départ, quand ma soeur m'avait annoncé que c'était James qui organisait la fête, j'avais hésité un instant, ne sachant que répondre. Bon, il m'avait en quelque sorte "trahit", parce qu'il m'avait piqué Tanya. Et après ? Je ne tenais pas à elle, alors pourquoi lui accorder de l'importance ? Peut être même que James espérait se faire pardonner. 

J'avais donc accepté, me réjouissant de cette futur fête où j'avais, intentionnellement, intégré mon nouvel ami Emmett. Je ne connaissais rien de lui à part qu'il habitait dans mon quartier et qu'il était en colloque avec sa petite amie et sa soeur. Il était prof de football et son métier lui tenait à coeur. C'était un vrai homme bien bâtit qui avait l'air de savoir parfaitement gérer ses priorités. Bref, un ami idéal.

Cette fête était pour moi une sorte d'évasion pour essayer, encore une fois, de sortir Bella de ma tête. Plus je pensais à elle, plus j'avais l'impression d'être un pauvre idiot qui attend que le père Noël vienne lui offrir un cadeau. Je m'exaspérais moi même et s'en était d'autant plus désolant. Seulement, je n'y pouvais strictement rien ; le plan d'Alice fonctionnait dès lors que j'étais pris dans une activité, mais à partir du moment ou je me retrouvais seul à rien faire, le visage de ma voisine me revenait à l'esprit comme une gifle violente. 

Mon inconscient tirait la sonnette d'alarme et la voix dans ma tête m'incitais aux plus folles aventures. Et pour la première fois de ma vie, plus rien ne me tentait, à part elle. J'étais possédé par une sorte de désir d'obtenir l'inaccessible, qui m'étais refusé.

Si, par exemple, j'allais un jour voir un psy et lui racontait ma façon de penser, il me prendrait pour un fou masochiste, mais il n'en est rien. Alice, elle, sait que je n'abandonne jamais et que j'ai toujours ce que je désire ; et pourtant elle essaye de me faire oublier la fille qui hante mes esprits.

Désormais je suis sûr d'une chose : j'aurais Isabella Swan coûte que coûte. 

**************

En face, Bella dansait sur la grande piste au parquet de bois sur une musique entraînante. 

Et moi, pervers accomplit, je l'admirais, caché dans la pénombre du coin de la pièce. 

Nous étions dans un des clubs de New-York ; elle se montrait devant une centaine de personne et nous éblouissait tous. Et je ne pouvais m'empêcher d'être jaloux en pensant aux hommes dans la salle qui la dévorait des yeux. Elle était à moi. 

Doucement, je m'approchais d'elle, tel un félin face à sa proie qui ne sait pas qu'elle mourra bientôt. Deux pas plus tard, je me stoppais et une fois de plus, levais la tête vers elle. 

Elle portait une splendide robe couleur bleu nuit qui moulait parfaitement son corps de déesse, était perchée sur de hauts talons de la même couleur que sa robe et ses longues boucles brunes descendaient en cascade sur ses épaules dénudées. Ses longues jambes fuselées bougeait au rythme de la chanson, et ses bras fins s'agrippaient à la barre en fer devant elle. Je ne comprenais toujours pas pourquoi elle n'était pas mannequin. 

Peu à peu, la musique ralentit et Bella rouvrit les yeux, dévoilant leur belle couleur chocolat. Sans m'en rendre compte, j'étais derrière le comptoir des boissons, et je portais une chemise blanche immaculée et un jean noir. J'étais devenu serveur. 

La belle descendit de l'estrade sous les applaudissements de la foule et vint me trouver, souriant à tout le monde. 

- Un scotch s'il te plaît, m'annonça t'elle en plongeant ses prunelles dans les miennes. 

Me taisant, je lui servis avec une lenteur non feinte, voulant prolonger l'instant.

Elle avala la boisson d'un coup sans me lâcher des yeux. Puis, doucement, elle se pencha vers moi, amenant sa bouche vers mon oreille. Je sentais son souffle chaud contre ma peau et je frissonnais d'anticipation. Sensuellement elle me chuchota à l'oreille mon prénom.

- Bibip, bibip ...

Sursautant, je tombais du canapé où je m'étais assoupis.

- Un rêve, rien qu'un stupide rêve ... murmurais-je, mi-désemparé, mi-soulagé.

Replongeant soudainement dans la réalité, je me relevais péniblement du parquet de teck. Secouant la tête, je regagnais ma chambre à tous petits pas. J'étais décidément fou.  

Une heure plus tard

J'étais enfin prêt et, fermant à clef l'appartement, je me dirigeais vers le garage. Il était 20h30 ; j'étais en avance ( la fête ne commençait qu'à 21h30 ) mais je devais chercher Jasper et ma soeur - j'espérais une nouvelle amitié entre les deux, même si elle me paraissait presque impossible - qui mettrait certainement une bonne demi-heure avant de descendre. 

J'arrivais devant chez mon meilleur ami environ 6 minutes plus tard ; un coup de téléphone et Jazz sortait de son appartement juste après. 

Il s'installa dans la voiture après m'avoir chaleureusement salué. 

Ce qui m'étonnais toujours et encore chez lui, c'était cette aptitude qu'il avait à s'habiller de toutes les manières possibles et inimaginables, et pourtant à pouvoir rester dans cette aura de "zenitude" totale, et toujours fidèle à lui-même. Ce soir par exemple, il portait un slim bleu délavé ( de notre création ! ) et un haut moulant ; il n'avait l'air ni racaille, ni tapette ; il avait l'air de Jasper. Ses cheveux toujours bien coiffés, d'un blond presque d'or, ses yeux bleus parfois si froids brillants d'excitation, son sourire angelot, ses traits détendus ;  bref, tout lui. 

Jasper dans toute sa grandeur. 

Nous démarrâmes à toute vitesse - une des choses qui nous rapprochait énormément lui et moi était cette adoration de l'enivrante vitesse des voitures rapides, qui nous rendait euphoriques - pour rejoindre Alice. 

Le paysage urbain défilait devant nous à toute allure, laissant peu à peu place aux arbres de Central Park, quartier fleuri de ma soeur. 

- J'aime bien son quartier, lança mon ami, tout à trac. 

- Ah ?        

- Je veux dire, ça me manque tout ça ; le jardin immense de tes parents, nos ballades en forêt, le camping du week-end, et tout ...

Alors il y pensait aussi ? Je m'étais toujours dis que j'étais le seul à penser avec nostalgie à notre enfance paisible. 

- Ca me manques aussi Jazz. Je regrette nos moments d'insoucience. 

Il rit nerveusement. Evoquer trop souvent le passé faisait mal à Jasper - sa fugueuse soeur disparue, ses parents violents, l'absence d'amour dans sa maison ; tout lui remontait à la tête dans ces moments là. 

-Désolé ... mrmurais-je. 

Mais comme il n'aime pas être faible - tout comme moi - il se reprit et m'annonça calmement : 

-Nous sommes arrivés, je crois. 

Et c'était vrai. J'envoyais rapidement un texto à Alice, qui, contrairement à mes premières attentes, descendit très vite. 

Ma soeur est très belle, et c'est, je dois l'avouer, une des nombreuses choses qui m'impressionne chez elle. Malgré sa toute petite taille, elle sais mettre ses jolies courbes en valeur, et ses petits cheveux noirs lui donnent un air de lutin sauvage. Elle pétille sans cesse et respire la joie et la bonne humeur. Bref, un anti-dépresseur à elle toute seule. 

Elle s'était soignée et avait dû passer du temps devant son miroir, son look était parfait       ( comme d'habitude ... ) : slim bleu foncé, top blanc très léger, talons hauts soulignant ses jambes fines ; bref, elle était en beauté et je ne manquais pas de lui faire remarquer, sachant que cela lui ferait plaisir. Elle se contenta de me répondre " Je sais ! " avec sa taquinerie habituelle, et s'installa à l'arrière en ignorant royalement Jasper. Du Alice tout craché. 

Nous roulâmes donc sans qu'un mot soit échangé vers l'appartement de James, et, bien qu'en avance d'une bonne demi-heure, nous étions sûrs d'être accueillis comme des rois. 

1 heure plus tard

Cela faisait seulement une heure que nous étions arrivés chez James et pourtant l'appartement était déjà moitié rempli. Il y avait de tout : des blancs, des noirs, des métisses, des roux des blonds, des bruns, etc. Il y avait une large gamme de choix et Jasper avait déjà abordé une splendide africaine aux cheveux noirs de jais. Et un de casé pour la nuit ... Alice quand à elle voletait d'un homme à l'autre, toute séduisante qu'elle était.

Tout était parfait, j'attendais juste Emmett. A ce moment même, j'entendis la porte sonner, je m'approchais et vis la tignasse de mon ami apparaître. Mais derrière, une chevelure brune et deux yeux chocolats ... Oh non ! 

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Youhou tout le monde ! Vous me suivez encore - parce que là c'est le désert, hein ...

Bon, j'espère que vous avez aimé !

Mais qui est cette jeune femme derrière Em' ?! Rhooo, personne ne devinera jamais lol.

Bon, à bientôt pour la suite !!

BsX,

The Crazy Apple