Chapitre 13 : Pouvoir vivre sans l'autre

 

 

 

 

PDV Bella

Je rentrais chez moi les yeux rougis, gonflés.

Signes de ma faiblesse.

Tous les regards convergèrent vers moi – y compris Alice, qui était au téléphone.

Je leur fis un pitoyable sourire, et je m’enfuyais dans ma chambre.

J’ouvris ma porte, m’allongeais sur mon lit, encore secouée de spasmes.

Edward.

Antoine.

Edward ?

Antoine.

Ca ne pouvait continuer ainsi – parce que ce n’était pas cela, la vie.

Je devais choisir, et briser quelqu’un. Et me briser moi, par la même occasion.

Edward et Antoine étaient tellement différent : la passion, le désir, le feu contre le calme, la douceur, l’eau calme. Je savais qu’Antoine m’apportait énormément plus qu’Edward.

Et pourtant …

On toqua timidement. Juste deux petits coups frappés avec légèreté contre la porte de bois.

Deux coups qui me firent frissonner d’angoisse.

-Oui … dis-je d’une voix faible.

-C’est moi, mon amour.

Première phrase, et déjà mon cœur se décompose. Antoine entre.

Avec une extrême gentillesse peinte sur ses traits, il se place à mes côtés, et entoure ma taille de son bras. Il dépose de légers baisers sur le sommet de mon crâne.

-Dis-moi …

Et c’est à ce moment là que je comprends qu’il faut lui dire. Qu’il faut qu’il sache.

Parce que cacher mes sentiments ce serait le trahir une fois de plus. Et je ne veux pas.

-D’emblée, pardonne-moi. Comprends que je ne l’ai pas fais exprès. Que je ne l’ai pas voulu.

Il écarquille ses beaux yeux bleus, surpris. Je plonge mon regard dans le sien.

Je pensais que tout était perdu.

Mais c’est le plus sérieusement du monde qu’il me répond la phrase qui m’a insufflée le courage de tout avouer. « Promis. Pour l’éternité, quoi qu’il arrive. »

-J’ai rencontré Edward peu après mon emménagement ici.

Je pris une grande inspiration, tandis qu’il me fixait, ne voyant pas où je voulais en venir.

-Il m’a plut dès le début. Cela dit, je ne le connaissais pas, et on ne devait, à priori, jamais se revoir. Pourtant, le hasard à fait que nous nous sommes recroisés, six mois plus tard. Et nous nous sommes embrassés. Nous savions tous deux notre attirance commune, et notre envie d’être avec l’autre : pourtant, il m’a laissé en plan, sans mot dire.

Je ne savais pas ce qui m’arrivait. J’étais déboussolée par un homme inconnu. Par la suite, je n’avais que lui en tête : Edward, Edward, Edward. Je ne sais pas pourquoi, mais d’un coup l’univers ne tournait plus qu’autour de lui. Alors, j’ai voulu faire une pause. Et je suis parti en Afrique. Dans ta réserve.

Je le dévisageais une fraction de seconde, mais son visage était impassible, indéchiffrable. Je repris.

-D’ors et déjà, je savais que j’allais t’aimer. Pour tout ce que tu représentais ; l’amour, la joie, la douceur, tout. Petit à petit tu es entré en moi, et je suis tombée amoureuse.

Jamais je n’aurais imaginé que tu ressentirais la même chose. Tu étais mon antidote pour oublier mon désarroi et ma souffrance. Tu m’as aimé, et c’était la plus belle chose qu’il soit.

Seulement voilà : j’avais peur. De un, parce que je devrais rentrer à New-York, et de deux, parce que, malgré tout, j’avais toujours Edward dans un coin de ma tête.

Puis tu m’as annoncé que tu plaquais tout pour moi. On a prit l’avion, on est rentré chez moi. Je repoussais Edward toujours plus loin, jusqu’à presque l’oublier.

» Et comme par hasard, il était à la fête de James. Et il était l’ami d’Emmett. Et l’ancien meilleur ami de Rosalie. Toutes les pensées que j’avais refoulées se sont replacées bien devant moi. Mais avec toute cette histoire merveilleuse, des retrouvailles de Rosalie, de Jasper, j’ai presque à nouveau oublié. Pourtant, il était lié à moi, comme tu l’es aussi. Irrévocablement, il a fallut se parler. Puis il m’a tout avoué.

J’avais les larmes aux yeux à présent. Et Antoine me dévisageait, toujours calme et effrayant. 

-Il m’a dit qu’il m’aimait. Qu’il avait conscience que tu lui barrais la route, que je t’aimais aussi. Et pourtant, il a tout avoué. Lui parfois distant et si froid, parfois vif et comme le feu, il m’a dit ses sentiments et m’a prouvé qu’il n’était pas l’homme au cœur de pierre que je m’imaginais. Je lui ai dis, j’ai été honnête. Je lui ai dis que je t’aimais, que je l’aimais. Qu’il ne pouvait m’obliger à choisir, et que c’était, de toute façon, impossible. Alors il s’est mit dans une colère noire et m’a mit dehors. En me posant un ultimatum.

La boucle était bouclée et j’avais enfin dis ce que j’avais sur le cœur.

Je levais mes yeux emplis de larmes vers Antoine, qui me prit le menton.

-Tu sais que je déteste te faire souffrir Bella.

Je hochais la tête, craintive.

-Je sais que ce que je vais te dire va te faire souffrir. Je sais que ce n’est pas ce que je devrais faire. Mais je n’ai pas la force de t’abandonner. Je ne peux pas.

Il déglutit puis dit :

-Bella, tu dois décider de ton avenir. On attend pas les occasions, on les crées. Ainsi, ni Edward ni moi ne pourront t’imposer un choix : et pourtant, même si je ne le connais presque pas, je sais qu’il se battra pour toi. Je ferais pareil. Il t’aime à sa manière, moi à la mienne. Mais tu dois choisir. C’est difficile, mais tu le dois : tu ne peux pas nous faire souffrir tous trois. C’est impossible.

Forcément, j’allais devoir faire mon choix.

Forcément, on allait souffrir.

Je séchais mes larmes et Antoine me prit dans ses bras.

-Je t’aime … soufflais alors qu’il me caressait les cheveux.

-Je sais, répondit-il simplement. Moi aussi. Plus que tout.

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Hey hey hey !

Comme allez-vous ?

Moi ... Très très bien ! Donc, eh ben ... RDV dans le prochain chapitre ! 

BsX,

TCA

P.S : Au passage, ce serait bien que vous alliez voir

le blog de la Miss ( lien dans la colonne de droite ).

P.S n°2 : Je vous mets en dessous la PiXx que mon meilleur ami et moi-même avions créés

 

 

en attendant celle de Miki' ^^